IGP Petit épeautre de Haute-Provence

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L’IGP Petit épeautre de Haute-Provence est une céréale cultivée en Haute-Provence depuis l’antiquité. Elle a été remise au goût du jour depuis une vingtaine d’années.

Cette céréale, dont le nom français est l’engrain, n’a rien de commun avec l’épeautre. Mais la culture est si liée à la Haute-Provence qu’on l’appelle « petit épeautre » par transposition littérale du Provençal, « pichoto espeuto ».

La culture est très résistante au froid et a un cycle végétatif extrêmement long. Cette céréale est donc bien adaptée à l’altitude et aux sols pauvres de Haute-Provence dans lesquels il n’y a pratiquement pas d’autre culture possible que la lavande. L’IGP Petit épeautre de Haute-Provence contribue ainsi au maintien de l’agriculture  dans les terres les plus pauvres de Haute-Provence.

L’IGP petit épeautre de Haute-Provence est cultivée, séchée et décortiquée dans un territoire délimité à plus de 400 mètres d’altitude, au confluent des départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, de la Drôme et du Vaucluse. Ce territoire constitue une entité homogène aux sols calcaires et pauvres, et au climat méditerranéen tempéré par l’altitude.

Une qualité bien particulière

L’IGP Petit épeautre de Haute-Provence se distingue du blé par sa morphologie. Ainsi le grain est non fendu, et il est vêtu d’une balle (ou coque) non déhiscente. De ce fait contrairement au blé, le petit épeautre ne peut être battu au champ. Et il doit être décortiqué. En outre la céréale se distingue par sa composition.
L’IGP petit épeautre de Haute-Provence est commercialisée à l’état complet ou blanchi.

Un mode de culture traditionnel, d’une grande sobriété

L’IGP Petit épeautre de Haute-Provence se différencie des autres cultures de petit épeautre par son mode de culture traditionnel. En effet celle-ci utilise très peu d’engrais azoté. Et cela permet de n’employer aucun pesticide.

Des grains de qualité parfaitement décortiqués

Par ailleurs le savoir-faire des producteurs et décortiqueurs garantit des grains de qualité parfaitement décortiqués. Ainsi les taux de grains détériorés ou brisés et les taux d’impuretés sont faibles.

Une céréale riche en protéines, et à faible teneur en gluten

L’IGP petit épeautre de Haute-Provence se caractérise par sa richesse en protéines (>10,5%) et la qualité de celles-ci. En effet le petit épeautre de Haute-Provence contient les huit acides aminés essentiels et a une faible teneur en gluten. Il est également riche en caroténoïdes, notamment en lutéine.
Sa composition est riche et équilibrée en minéraux – magnésium, phosphore et calcium. Et sa teneur en fibres en fait une céréale à bonne digestibilité.

Une qualité liée au territoire

Des conditions de climat adéquates

L’été chaud et sec permet d’obtenir une maturité saine. Et l’hiver froid réduit le développement des adventices sans nuire au Petit épeautre qui résiste très bien. Et enfin le printemps tardif répond parfaitement à la longue période végétative de la culture. Alors les pluies du mois de mai assurent un bon remplissage des grains.

Des sols pauvres imposant la sobriété

Les affleurements rocheux  et le chargement en pierres confèrent aux sols un faible pouvoir de rétention en eau et en éléments fertilisants ; il ne sert donc à rien d’apporter beaucoup.
Ainsi le mode de production traditionnel, limitant les apports en azote, permet d’adapter le développement de la plante aux ressources disponibles. Et ce « juste assez » permet de conserver une culture saine exempte de maladies.

Des semences produites sur le territoire sélectionnées par et pour lui

Les semences utilisées pour la production de Petit Epeautre de Haute Provence ne sont pas des variétés mais des populations prélevées sur la récolte de l’année précédente dans la zone IGP. Cette pratique réalisée depuis des décennies, assure une parfaite adaptation du petit épeautre de Haute Provence à son territoire.

Un savoir-faire original

Une culture économe qui exige observations et apprentissage

Les contraintes sont nombreuses : limitation de la fertilisation, interdiction de recourir aux produits de synthèse pour la protection des cultures, e tde fait nécessité de recourir au désherbage mécanique. Par ailleurs la limitation de fait du rendement augmente les risques. De ce fait,  cultiver du petit-épeautre de Haute-Provence avec succès nécessite une longue période d’apprentissage.

Le savoir-faire spécifique du décortiqueur

Le grain récolté est encore couvert de sa balle. Cette enveloppe dure le protège et permet de le conserver parfaitement pendant au moins 2 ans. Ainsi comme le riz, le petit épeautre de Haute Provence doit être décortiqué avant toute utilisation culinaire ou meunière.
Le décorticage est réalisé dans des ateliers artisanaux installés à proximité des cultures. L’opération est mécanique : le grain est abrasé jusqu’à élimination complète de la balle. Mais il faut être délicat pour éviter de briser les grains, qui sont plus ou moins fragiles.
De ce fait le savoir-faire du décortiqueur réside dans un dosage judicieux du temps. Il doit être suffisant pour obtenir un grain parfaitement décortiqué. Mais trop important pour que les grains ne soient ni cassés ni détériorés.

Un cahier des charges strict

Les parcelles de Petit épeautre de Haute Provence IGP sont situées dans l’aire géographique de production à une altitude supérieure à 400 mètres.

S’appliquant à  la culture

Les parcelles de Petit épeautre de Haute Provence IGP sont situées dans l’aire géographique de production à une altitude supérieure à 400 mètres.

La culture est conduite selon un mode de production traditionnel, qui impose notamment :
– la rotation des cultures,
– l’utilisation de semences issues de l’aire géographique,
– un semis précoce en fin d’été favorisant le tallage et une couverture rapide du sol permettant d’étouffer les mauvaises herbes,
– l’interdiction de toute utilisation de produit chimique de synthèse,
– une limitation de la fertilisation à un maximum de 60 unités d’azote, 60 unités de potasse et 60 unités de phosphore par hectare.
In fine le rendement en grains non décortiqués est au maximum de 40 quintaux par hectare. Ainsi en moyenne les rendements en grains consommables (décortiqués) sont de l’ordre de 10 à 15 quintaux par hectare de culture ce qui est très faible.

… et au décorticage

Dès la récolte faite, le grain brut est stocké chez le producteur ou dans des sites de stockage collectifs, toujours dans la zone IGP.

Le décorticage est réalisé dans des ateliers artisanaux répartis sur la zone à proximité des sites de stockage. Il n’utilise que des procédés mécaniques. Tout traitement chimique ou ionisant, direct ou indirect, est interdit.

Après décorticage tous les grains de petit épeautre de Haute Provence doivent avoir une longueur comprise entre 5 et 10 mm, et une épaisseur minimale de 1,5 mm. Les grains plus petits, cassés, sont écartés et ne peuvent être commercialisés en l’état.
Les grains décortiqués doivent être conditionnés dans les 6 mois.

Une longue histoire

Quelques sites provençaux préhistoriques livrent déjà des traces du petit épeautre en Haute Provence.
L’occupation romaine de la «Provincia» (Provence) va reléguer cette culture dans les saltus « peu romanisés  » de l’arrière-pays.
Après la désagrégation de l’empire romain, l’arrivée des envahisseurs venus du Nord provoque l’exode des populations dans les arrières pays. Le petit épeautre grâce à ses qualités de robustesse et de conservation aisée permet à ces populations de survivre.
Le petit épeautre reste présent tout au long du moyen âge, et donne naissance à une  tradition culinaire du petit épeautre en Haute Provence, dont la notoriété est reconnue. On retrouve ainsi des recettes depuis le XIVe : la «Formantée» en 1375, la fromantée au XVe siècle, le fameux «Grueu» au début du XVIe siècle et enfin la « soupe d’épeautre » début XXe.

Aujourd’hui encore, les distributeurs et les transformateurs assimilent très souvent le petit épeautre à la Haute Provence car il s’agit d’une production typique.
La Haute Provence est ainsi reconnue pour être la zone de production ancestrale du petit épeautre.

Une culture qui donne vie au territoire

Remise au goût du jour en 1995, la Fête médiévale du Petit Épeautre a lieu chaque premier dimanche de septembre à Monieux dans le Vaucluse entre le pays de Sault et les Gorges de la Nesque.

Autour d’une thématique médiévale, l’ambiance est assurée grâce aux combats, cracheurs de feu, scènes de vie médiévales. Les villageois se produisent en costumes d’époque et présentent leurs échoppes d’artisans.
Toute la journée, foire artisanale, marché des produits du terroir, spectacle équestre, déambulations, démonstrations de vieux métiers, colporteurs-musiciens et même mini-ferme célèbrent la culture invite les visiteurs à découvrir les multiples qualités de cette céréale.

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